Préoccupations concernant les taux de retour élevés des PC armés
Michelle Johnston Holthaus, PDG par intérim d’Intel, affirme que les détaillants sont confrontés à des taux de retour élevés pour les ordinateurs basés sur la technologie Arm. Son principal argument ? Les appareils équipés de processeurs Snapdragon de Qualcomm n’offrent souvent pas les fonctionnalités attendues lors de la configuration initiale. Le résultat supposé est que les clients insatisfaits renvoient ces appareils en grand nombre.
M. Holthaus a décrit comment les utilisateurs rencontrent des problèmes de compatibilité lorsque des applications ou des fonctionnalités de base, souvent considérées comme allant de soi, ne fonctionnent pas comme prévu. Toutefois, cette affirmation n’est pas étayée. Ni Intel ni des acteurs majeurs comme Qualcomm, Microsoft, Dell, HP ou Lenovo n’ont fourni de commentaires lorsqu’on les a sollicités pour obtenir des éclaircissements. L’accusation reste donc en suspens, sans données concrètes pour en valider la gravité.
Bien que cette déclaration puisse sembler être un mouvement tactique visant à saper les concurrents, elle couvre également un véritable point de douleur de l’industrie : la compatibilité dans l’écosystème Arm. Ce récit, intentionnel ou non, dépeint l’architecture x86 d’Intel comme un choix plus sûr, en particulier pour les entreprises qui recherchent la fiabilité plutôt que l’expérimentation.
Les analystes minimisent l’impact des taux de retour sur les acheteurs des entreprises
Les supposés « taux de retour élevés » pour les PC basés sur Arm ne sont pas du tout pertinents pour les acheteurs d’entreprise. Les analystes ont été clairs sur cette distinction. Les particuliers peuvent rencontrer des problèmes avec les couches d’émulation, les applications non prises en charge ou les attentes non satisfaites en matière de jeux et d’utilisation occasionnelle. Mais les équipes informatiques des entreprises jouent un tout autre jeu.
Jeremy Roberts, directeur de recherche principal à l’Info-Tech Research Group, souligne que les acheteurs d’entreprise font leurs devoirs. Avant d’investir dans des systèmes équipés d’Arm, ils évaluent rigoureusement la compatibilité avec les applications, les outils et les flux de travail existants. Cette diligence raisonnable réduit le risque de surprises après l’achat. En d’autres termes, ce ne sont pas ces acheteurs qui retournent les machines, mais ceux qui posent les bonnes questions dès le départ.
Pour les entreprises, le taux de retour élevé pourrait tout aussi bien être un gadget marketing. Les décideurs informés privilégient la valeur, comme la durée de vie des batteries et le fonctionnement au sein d’un écosystème informatique, plutôt que le battage médiatique ou les tactiques d’intimidation.
Les problèmes de compatibilité et de maturité entravent l’adoption des PC armés
Toute nouvelle technologie est confrontée à des problèmes de croissance, et les PC basés sur la technologie Arm ne font pas exception à la règle. La fonction Copilot+ de Microsoft, présentée comme un argument de vente clé, a été confrontée à des microprocesseurs et à des performances incohérentes d’un fournisseur de puces à l’autre. Pour les entreprises, de telles incohérences sont source d’hésitation. Les premiers utilisateurs se sont également retrouvés à dépendre de couches d’émulation telles que Microsoft Prism pour exécuter des applications x86, un processus qui ne donne pas toujours des résultats parfaits.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car des améliorations sont régulièrement apportées. Les mises à jour régulières des logiciels et des systèmes d’exploitation permettent d’éliminer les problèmes de compatibilité, ce qui rend la plateforme de plus en plus viable pour les entreprises.
L’un des avantages indéniables est l’autonomie de la batterie. Les PC à base d’armures offrent des durées d’utilisation prolongées sans compromettre les performances, ce qui constitue un avantage considérable pour les professionnels en déplacement. Les entreprises reconnaissent ce potentiel et sont prêtes à expérimenter, considérant ces appareils comme un tremplin vers l’avenir de l’informatique. Au fur et à mesure de l’adoption et du renforcement de la compatibilité, la position d’Arm sur le marché devrait se consolider.
Les capacités de l’IA détermineront les tendances d’achat de PC pour les entreprises en 2025.
L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) va modifier la manière dont les entreprises choisissent leurs PC. Les organisations se préparent à remplacer les systèmes vieillissants, avec une nette préférence pour les appareils dotés de fonctions alimentées par l’IA. Les PC Copilot+ de Microsoft, bien que confrontés à des défis précoces, représentent un pas en avant audacieux dans cette direction.
Les équipementiers alignent également leurs priorités sur cette tendance. Les processeurs tels que Lunar Lake d’Intel, conçus avec des fonctionnalités d’IA avancées, suscitent plus d’intérêt que leurs prédécesseurs, tels que Arrow Lake. Pour les entreprises, l’IA est synonyme de systèmes à l’épreuve du temps pour répondre aux exigences de demain.
À l’approche de 2025, les plateformes PC gagnantes seront celles qui intègrent l’IA dans les flux de travail quotidiens, rendant les tâches telles que l’analyse de données, la modélisation prédictive et même les opérations de routine plus intelligentes et plus rapides.
La prise de décision en matière d’informatique d’entreprise minimise l’impact des taux de retour des détaillants
Contrairement aux consommateurs occasionnels, les entreprises n’achètent pas des appareils sur l’étagère. Au contraire, elles procèdent à des évaluations détaillées, confirmant la compatibilité avec leur infrastructure et leurs outils de gestion existants avant de procéder à l’achat.
Les décideurs d’entreprise accordent la priorité à une planification rigoureuse et à des tests de compatibilité. Cette approche proactive permet de minimiser les risques et de s’assurer que les appareils répondent aux exigences de l’entreprise. Les problèmes liés aux canaux de distribution, comme les applications non prises en charge ou les problèmes d’émulation, entrent rarement en ligne de compte dans ces décisions.
L’accent reste mis sur la fiabilité, la longévité et l’intégration dans des stratégies informatiques plus larges.